LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU

Carte de la répartition des secteurs géographiques et des sites d'escalade par secteur. 

(Pour retrouver l'aire de stationnement d'un site d'escalade sur Google Maps, mettre en surbrillance ses coordonnées GPS donnés ci-dessous,  puis cliquer contre avec le bouton droit de la souris et choisir : Rechercher sur Google).

LES GORGES DE FRANCHARD

L'Isatis, Hautes Plaines, Sablons : Point GPS : 48.411158,2.598489

La Cuisinière : Point GPS : 48.417072,2.607630

Ermitage, Raymond : Point GPS : 48.409035,2.634742

LES ÂPRES MONTS

LES CUVIERS ET ROCHER CANON

Bas Cuvier, Le Rempart : Point GPS : 48.446000,2.6661

Rocher Canon : Point GPS : 8.463000,2.6637500


SITES AUTOUR DE LA VILLE DE FONTAINEBEAU

St Germain : Point GPS : 48.440750,2.689775

Roche Hercule : Point GPS : 48.420907,2.698678

Mont Ussy : Point GPS : 48.418019,2.694808

Le Calvaire : Point GPS : 48.425339,2.709494

Gorges du Houx : Point GPS 48.408546,2.639017

Mont Aigu : Point GPS : 48.404927,2.677557

Rocher d'Avon : Point GPS : 48.396013,2.722396

Restant du Long Rocher :  Point GPS : 8.353836,2.727659

Rocher de Bouligny : Point GPS : 48.384811,2.688181

LA FORÊT DE FONTAINEBLEAU, AU PETIT NOM CHARMANT : BLEAU.

Certaines légendes révèlent qu’autrefois, la forêt était hantée de bandits, de loups et de spectres, si bien que le voyageur d’alors ne la traversait que si les croissants lunaires étaient favorables ou que les diverses conjonctions planétaires avec le soleil n’auguraient rien de néfaste. Aujourd’hui, il n’y a plus de loup, ni farfadets, et pour ce qui est des fées, elles ont le teint pâle et la cuisse vulgaire. Aussi, à moins d'y rencontrer un fou, le promeneur qui s’aventure dans la forêt ne sera surpris que par sa beauté, et n’affrontera qu'un seul péril celui de s’égarer à la croisée de ses innombrables chemins. En effet, à l’inverse du visiteur ancestral, la traversant à pied, au lieu de l’inquiétude on y trouvera la quiétude, cette sorte de sérénité rare que l’on ne trouve que sous les feuillages tranquilles ou sur les crêtes rocheuses aux vues charmantes. Pour peu bien sûr que l'on recherche cet aimable trouble, car on peut aussi aller là, non loin des aires de stationnement, où il y a un constant bruit de foule. En ce qui nous concerne, nous les grimpeurs, d’abord intéressés par ses rochers, nous permettrons dans la forêt d'un pas assuré vers des lieux précis parce qu’il n’y en a pas de pareil dans les villes. Mais peu à peu, il y a des chances, à l’instar du rêveur solitaire, qu'on devienne sensible au charisme de la forêt, au point même d’éprouver un bien être assez vif, à grimper-là plutôt qu’ailleurs. Alors, cette forêt deviendra une sorte de compagnie, un être adorable indispensable à notre équilibre. Elle deviendra si précieuse à chaqu'un et à tant d'autres, qu'on finit par découvrir cette notion précieuse que nous sommes tous un peu dépositaires de la forêt et de tout ce qu’elle contient. Il est effectivement vrai que la forêt est du domaine public, bien qu’elle est en réalité propriété privée de l’état, et on peut prétendre que tout ce qu'elle contient de sauvages et vivants, tous les rochers font partie de ce bien collectif. Alors, souhaitons que ce sentiment de bien collectif partagé, arrivera à protéger ce patrimoine naturel et culturel, car c'est culturel d'aimer grimper ses rochers, du moins que ce sentiment soit suffisamment fort pour qu’il devienne un frein moral aux impulsions destructrices les plus diverses, ce qui n’a malheureusement pas été le cas dans l’histoire récente en divers lieux de la forêt.